Initié par Red Hat, il y a quelques années le projet Quarkus a pris son envol et en est désormais à sa troisième version majeure. Il propose un cadre d’exécution pour une application de Java radicalement différente, où son exécution ultra optimisée en fait un parfait candidat pour le déploiement sur des conteneurs tels que ceux de Docker ou Podman. Quarkus va même encore plus loin, en permettant de transformer l’application Java en un exécutable natif ! Voici une rapide introduction, par la pratique, à cet incroyable framework, qui nous offrira l’opportunité d’illustrer également sa facilité de prise en main.
1. Concepts clés de Quarkus
Pour obtenir un cadre d’exécution d’application Java aussi léger, les développeurs du projet Quarkus ont fait des choix cruciaux d’architecture. À la différence du traditionnel serveur d’applications JEE (tel que Wildfly), Quarkus [1], restreint beaucoup plus les options de développement. Cependant, comme la cible désignée est la conception de microservices REST [2], ces restrictions n’affectent pas ce type de projet. À l’inverse, Quarkus s’est assuré que les briques nécessaires à la réalisation de tels services soient présentes et aisées d’utilisation.
Une fois une application Quarkus implémentée, elle est déployée « sans serveur ». En fait, elle ne requiert aucun autre logiciel qu’une machine virtuelle Java pour s’exécuter. Le code binaire (Java) du projet est simplement empaqueté dans une archive Java (JAR) qui embarque toutes ses dépendances.
Quarkus veille également à ce que les éléments de...
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