Les scripts Shell, et Bash spécifiquement, demeurent un standard, de facto, de notre industrie. Ils forment un composant primordial de toute distribution Linux, mais c’est aussi un outil de prédilection pour implémenter de nombreuses tâches d’automatisation, en particulier dans le « Cloud », par eux-mêmes ou conjointement à des solutions telles que Ansible. Pour toutes ces raisons et bien d’autres encore, savoir les concevoir de manière robuste et idempotente est crucial.
Cet article évoque un ensemble de bonnes pratiques qui assurent la qualité et la robustesse des scripts Bash. En outre, il préconise l’utilisation de ShellCheck pour garantir que les scripts réalisés respectent celles-ci.
1. Regarder Bash autrement
Les scripts shell, malgré leur indéniable utilité, ont toujours été victimes d’un certain dénigrement. On les écrit rapidement, sans vraiment prendre le temps de réfléchir à leur conception et encore moins à leur maintenance, avant de les déployer presque immédiatement, pour ne plus y retoucher, sauf en cas de problèmes. Cependant, cette approche aboutit souvent à des scripts peu robustes ou prompts aux erreurs, qui sont généralement attribués, à tort, à leur syntaxe et leur fonctionnement, plus qu’au médiocre travail effectué lors de leur conception.
Toujours dans l’idée que ces scripts sont « temporaires » ou « jetables », on observe fréquemment un manque de respect de conventions de...
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