Lancez votre gestionnaire de paquets. Clic clic clic, hop, clic clic, et voilà, c'est fait. Mais qu'avez-vous fait au juste ? Sur la plupart des distributions, si ce n'est toutes, Mandriva incluse, lorsque vous disposez d'un gestionnaire de paquets, Rpmdrake dans notre cas, ce n'est en réalité qu'un front-end, soit une interface graphique intermédiaire entre l'utilisateur et des commandes en lignes que vous pouvez très bien lancer à la place de la lourde interface de gestion des paquets. Voyons ce qui se passe derrière tout cela.
Petit rappel : les modifications du système comme l'installation ou la suppression de paquets nécessitent les droits de super-utilisateur du système. Aussi, sur Mandriva, vous penserez soit à précéder les commandes par sudo, ce qui donne par exemple sudo urpmi gnome-games, soit à prendre l'identité root avec la commande su - qui vous demandera le mot de passe root. Cependant, les opérations suivantes ne nécessitent pas toutes les droits d'administrateur.
Fig. 1 : Rpmdrake, le gestionnaire de paquets intégré à la distribution Mandriva
1. La liste des paquets
Vous avez lancé votre gestionnaire de paquets, qui vous affiche fièrement la liste de tous les paquets, ceux que vous pouvez installer et ceux qui le sont déjà. Cela commence mal, car la commande correspondante ne présente pas d'intérêt. En effet, pour installer quelque chose, soit vous connaissez le nom du paquet correspondant et n'avez pas besoin de cette liste, soit vous utilisez des...
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