J'aime bien le Bluetooth. C'est plus simple à mettre en œuvre qu'il n'y paraît et surtout, c'est maintenant un mode de communication presque universel pour ce qui est de la simple connexion sans fil. En effet, le Wi-Fi bien que relativement présent (PC, Mac, smartphones), est encore lourd à mettre en place pour ce qui concerne l'aspect « montage électronique ». Des petits modules existent, bien entendu, pour ajouter une connectivité Wi-Fi à un microcontrôleur, mais cela ce fait généralement au prix d'une liaison SPI et d'une implémentation de toute la pile réseau IP. Ainsi, même en dehors du coup de ce genre de module, cela reste très pénible.
Chose qui n'est plus le cas en Bluetooth. Il existe, en effet, de sympathiques petits modules à connexion série capables de communiquer avec un ordinateur sachant prendre en charge les fonctions rfcomm/SSP (tout donc). Le cran au-delà dans la connectivité pour montage électronique est le ZigBee. Moins gourmand en mémoire et en ressource, plus orienté « autonomie », ce standard présente cependant un problème : les ordinateurs et smartphones ne « parlent » pas ZigBee.
Ainsi, le Bluetooth est, à l'heure actuelle un bon compromis, du moins pour le hobbyiste. Mais il y a un problème. Le Bluetooth repose sur le principe d'association (pairing) et implique la plupart du temps une prise en charge de fonctionnalité d'authentification. Lorsqu'on utilise un environnement Windows, Mac OS X, KDE ou GNOME, cette authentification prend généralement la forme d'une pop-up demandant un code PIN. De la même manière, la recherche et l'association de périphériques se fait, le...
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