Survivre à une attaque de ransomware
Pendant des années, la perception des menaces pour les directions du numérique était protéiforme et plutôt diffuse. Il y a encore cinq ans, si l’on demandait à des directeurs informatiques le type d’attaque qu’ils redoutaient le plus, il était très probable d’obtenir autant de réponses que de personnes interrogées : déni de service distribué, vol de données personnelles, attaque APT pour le vol de données confidentielles, destruction de ses données de protection… Et la plupart d’entre eux était certainement plus préoccupée par des retards sur un projet, une rupture de production suite à une avarie matérielle, la date technologique ou pour avoir sous-estimé le coût de mise en œuvre d’une application. Bref, les soucis ne manquaient pas, mais les DSI écoutaient souvent d’une oreille un peu distraite les avertissements de leurs RSSI quant à des menaces perçues comme peu probables.