Comme vous devez le savoir, les limites de vitesse, de densité et donc de puissance par cœur sont aujourd'hui quasiment atteintes. Durant des années, la conjecture empirique de Moore s'est révélée exacte et la densité des transistors a effectivement doublé tous les deux ans. Mais voilà, le mur est devant nous et il paraît plus que certain que la limite des 20 nm ne pourra pas être franchie (dame nature est contre). Aujourd'hui, les fréquences se stabilisent et la densité fait de même, mais c'est le nombre de processeurs ou de cœurs qui change.
Il faut appréhender ce phénomène au sens large du terme. Certes, il existe des processeurs de 2, 4, 8, 10, 12 et même 16 cœurs comme l'AMD Opteron 6274 et il est toujours possible de multiplier ces composants avec des cartes mères 2 ou 4 processeurs, mais la multiplication des sources de puissance de calcul prend d'autres formes. Je parle, bien entendu des processeurs graphiques ou GPU qui depuis quelque temps gagnent énormément en puissance à chaque génération. Il est intéressant de noter les circonvolutions amusantes de l'histoire de l'informatique. Il y a fort longtemps, cette répartition était évidente, puis sont arrivés les concepts « on peut tout faire avec le CPU », puis les cartes 3D ont à nouveau changé la donne (souvenez-vous des cartes 3DFX). Aujourd'hui, les processeurs 3D sortent du cadre de leurs attributions originales et les GPU peuvent être utilisés pour bien d'autres usages que le simple rendu graphique. Leurs capacités mathématiques et...
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