Introduction à la réception d'images satellite
Nous ne le percevons pas nécessairement par nous-mêmes, en tant qu'humains, mais nous baignons littéralement dans un brouillard d'ondes, d'émissions électromagnétiques...
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Nous ne le percevons pas nécessairement par nous-mêmes, en tant qu'humains, mais nous baignons littéralement dans un brouillard d'ondes, d'émissions électromagnétiques...
...et des très nombreuses images qui suivront, bien entendu. Vous connaissez la théorie, vous avez votre antenne, il est maintenant temps de faire vos premiers essais et de vous mettre à l'écoute du signal qui, j'en suis sûr, deviendra rapidement pour vous une mélodieuse et douce musique. Car la réception est d'abord le plaisir des oreilles avant de devenir celui des yeux...
Un article en trois parties visant à appréhender l'ensemble d'une liaison numérique spatiale, de la réception du signal radiofréquence à la génération des images, en passant par le décodage des bits et la correction d'erreurs de transmission. Dans cette première partie, nous partirons de la couche matérielle jusqu'au code convolutif.
Nous avons vu dans l'épisode précédent comment décoder le code convolutif par algorithme de Viterbi, pour passer des symboles radiofréquences de la modulation QPSK aux bits. Nous sommes restés sur un échec de décodage, que nous allons corriger ici pour aboutir à la restitution des images issues du décodage JPEG, en passant par les diverses couches protocolaires de la liaison numérique.
Nous étudions un dernier élément de la chaîne de décodage des images de Meteor-M2 par la correction d'erreurs par bloc qu'est Reed Solomon. Son exploration sera l'opportunité d'approfondir quelques concepts de communication numérique et en particulier, justifier l'utilisation conjointe des codes convolutifs et des codes de Reed-Solomon, compte tenu du bilan de liaison entre le satellite et le sol et d'un objectif de taux d'erreurs de réception borné.
Nous avions exprimé, dans un article précédent concernant GNURadio et l'utilisation des récepteurs de télévision numérique terrestre (DVB-T) [1], notre frustration à l'incapacité à recevoir les signaux de satellites en orbite polaire basse. Cette déficience sera ici corrigée, et de façon plus générale l'ambition de recevoir des signaux venus de l'espace au moyen de récepteurs de DVB-T nous fournira l'opportunité d'explorer divers concepts de traitements de signaux radiofréquences et en particulier par traitement logiciel des signaux : communication entre processus par pipe et analyse multicanaux.