Leds, afficheurs 7 segments, afficheurs alpha-numériques... toutes ces petites choses lumineuses possèdent incontestablement un petit quelque chose qui les rend tout bonnement fascinantes. Ces témoins et indicateurs sont un peu partout autour de nous, ce qui ne nous empêche pas de chercher à en ajouter, d'autant plus si on leur donne une véritable utilité au bout du compte. Bien entendu, ceci n'est vrai qu'en gardant le sens des proportions et en n'utilisant pas un « monstre » pour une application simpliste.
Je ne parle pas du nombre de leds ou de leur usage dans des proportions bibliques, mais de la logique les pilotant. Cette dernière précision est importante, car même si les microcontrôleurs actuels sont de plus en plus accessibles à toutes les bourses, utiliser, par exemple, un ATmega328 à 16Mhz disposant de 32Ko de flash et 1Ko de SRAM pour faire pulser trois leds constitue un gâchis inacceptable. La bonne philosophie consiste à trouver le juste équilibre entre les ressources à utiliser et l'objectif à atteindre. Gâcher 31Ko de flash est malvenu, mais le temps passé à trouver le moyen de grappiller quelques octets de code, voire à récrire finalement le programme en assembleur, représente également une ressource importante. Encore une fois, bien sûr, tout dépend de l'objectif. Si vous souhaitez améliorer vos connaissances en optimisation de code, rien de mieux que de relever le défi visant à faire tenir votre cahier des charges dans un microcontrôleur...
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