Vous tenez entre vos mains le quatrième numéro d'Open Silicum, marquant une première année de publication. Après ce premier tour du calendrier, un doute nous a subitement effleuré : serait-il possible que la définition historiquement admise de certains termes que nous utilisons puisse être mal interprétée ? Dans le doute, prenons ici le temps de préciser clairement ces termes et ainsi d'éviter des dérives déjà constatées dans les médias grand public et les productions cinématographiques en tous genres.
Pour peu que l'on mette de côté une irascibilité pourtant légitime, la manière dont le sens des mots change à mesure qu'ils gagnent en popularité est presque amusante. Je dis bien « presque »... « geek », « nerd », « développeur », « gamer » sont autant d'exemples. En effet, aujourd'hui on est un « geek » quand on relève ses mails depuis son iPhone ou qu'on regarde de temps en temps VDM ou BashFR sur le quai d'une gare (trô lol (sic)). Hier, cela décrivait des personnes qui investissaient tout leur temps dans leur passion pour l’informatique, au détriment de leur vie sociale. Initialement péjoratif, « geek » est depuis devenu « tendance » et est majoritairement utilisé pour (se) prouver qu'on est bien en phase avec son époque, empreinte de dépendance à la technologie.
Mais le terme dont le détournement affiche le plus de contraste avec sa définition historique est sans conteste « hacker ». C'est également l'un des premiers termes issus du...
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