Quelle mouche a piqué nos dirigeants actuels pour qu’ils s’intéressent absolument aux questions relatives au numérique, sans pour autant en connaître les tenants et les aboutissants ni en maîtriser les fondamentaux philosophiques, sous couvert de Bien Commun ? À y regarder de plus près, il semblerait que cette attitude ne soit pas totalement désintéressée.
Au sens strict du terme, la prédation se définit comme le mode de nutrition des animaux prédateurs ou le mode de subsistance des populations prédatrices. Pour faire simple : survivre réside dans le fait de s’attaquer à plus faible que soi. La faiblesse n’est pas nécessairement physique : elle peut être structurelle et dans le cas du numérique, il y a un prédateur – l’État – qui va s’immiscer dans un domaine qui n’avait pas besoin de lui, avec le concours de victimes consentantes – faisant une belle illustration du syndrome de Stockholm – afin de le broyer et de le vider de son essence.
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