Lors du précédent chapitre, nous nous sommes arrêtés sur la production et installation de notre système pour carte d’évaluation ARM PandaBoard. Place maintenant à l'aspect pratique avec le démarrage du système. Comme pour tout système embarqué basé sur un noyau Linux, le démarrage est classique : le bootloader (dans notre cas, U-Boot), charge le noyau Linux depuis notre carte SD, puis monte la partition / (ici typiquement /dev/mmcblk0p1) et passe la main au monde utilisateur en exécutant le premier processus du système : le daemon init. Mais comme pour la bibliothèque C Bionic, Google a décidé d’implémenter son propre mécanisme. Il n'est donc ici plus question d'un démarrage de type SysV ou même d'alternatives nouvelles de type UpStart, runit ou systemd, mais bien d'une énième approche à la sauce propriétaire. Comme à l’accoutumée, les raisons sont cependant justifiables : besoins spécifiques, simplicité et empreinte mémoire réduite. À noter...
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