Inutile de le souligner davantage, ceci reviendrait à prêcher des convertis, la plateforme et environnement Arduino connaît encore et toujours un franc succès auprès d'un public de hobbyistes et d'artistes. L'autre approche, à la dure, celle de l'ancienne école, consiste à apprendre à programmer sérieusement, avec un langage de bas niveau, en fonction des contraintes imposées et surtout en gardant à l'esprit l'étendue des ressources disponibles. Cependant, il se fait jour actuellement une autre solution, sorte de voie du milieu, entre la simplification extrême et la digestion forcée, 1700 pages de datasheets1: mbed.
Soyons sérieux et directs, la probabilité qu'un utilisateur découvrant le monde des microcontrôleurs par le biais de l'Arduino, de son environnement de développement et de son “langage” inspiré de Wiring, en arrive à développer du code de bas niveau en profitant au mieux des fonctionnalités de l'AVR ou du Sam3 au coeur des cartes Arduino, est... non nulle. Cependant, le fossé existant entre la version édulcorée du “développement de croquis” et l'accès réel aux fonctionnalités et aux périphériques d'un microcontrôleur avec un code en C, C++ ou assembleur, demande certains efforts et généralement quelques heures de sommeil perdues. Une autre caractéristique à double tranchant de cette quête de généricité et de factorisation du code concerne les outils de développement eux-mêmes. Les trois systèmes d'exploitation se partageant les préférences des utilisateurs dans ce domaine, Windows, Mac OS X et GNU/Linux, posent souvent une problématique qui...
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