Surveiller ses sites Web avec Google Analytics est monnaie courante. Il faut avouer que la quantité d'information collectée et traitée est assez impressionnante, tout comme la facilité d'utilisation par un non-technicien. C'est donc un outil de choix pour les web-marketeux échafaudant de grandes théories sur l'intérêt de la présence d'un lolcat dans le tunnel de vente, augmentant significativement le taux de conversion de 0,023 % (compléter ici avec un bla-bla équivalent et sans pertinence technique ou psychologique). Que diriez-vous de montrer à cette espèce malheureusement loin d'être en voie de disparition ce qu'on peut faire d'encore plus bling-bling lorsqu'on sait de quoi on parle et qu'on souhaite impressionner le boss ?
Google c'est le mal ! Bon, ceci dit, mitigeons un peu cette affirmation, car même si Google est un aspirateur à informations, données et meta-informations sur presque tout ce qui bouge sur le net, des limites sont fixées. Concernant le service Analytics par exemple, savez-vous que Google refuse catégoriquement de stocker des informations nominatives provenant de vos sites ? En effet, il n'est possible d'utiliser ce service pour tracker (certains diraient traquer) vos utilisateurs, qu'à la seule condition de ne fournir à Google QUE un identifiant anonyme. Si votre site commerçant souhaite surveiller les mouvements de ses utilisateurs, il n'est pas possible de stocker un nom ou une adresse mail sur les serveurs Google. Il faut passer par un UUID que vous devrez consolider ensuite. Google ne veut purement et simplement pas entendre parler de données nominatives et vous risquez une suspension de service pure et simple si vous osez défier le géant de Mountain View.
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