En mai dernier, lors d'une présentation au Google I/O 2011, trois ingénieurs de Google faisaient l'annonce de l'ADK ou Accessory Development Kit. Cette nouvelle fonctionnalité intégrée dans Android 3.1 et backportée dans 2.3.4 sous forme d'add-on permet à tout un chacun de développer des accessoires pouvant interagir avec un périphérique Android à jour. La documentation officielle présente plusieurs kits basés sur Arduino, d'autres cartes à base Atmel AVR ou encore des kits reposant sur Microchip PIC24F. En y regardant de plus près, on s'aperçoit qu'en réalité, il n'est pas vraiment nécessaire de disposer d'un tel kit pour commencer à développer son accessoire.
1. ADK ?
Qu'est ce qu'a exactement présenté Google lors du Google I/O 2011 ? Ayant fait beaucoup de bruit lors de l'annonce, on remarque que finalement, peu de hackers ont joué avec ces fonctionnalités et peu de sites ont présenté plus en détail le sujet. Pour tout dire, un certain nombre d'entre eux ont même relayé des informations et des exemples totalement faux. Ce n'est qu'une fois la documentation pleinement assimilée qu'on comprend à la fois le mécanisme et la stratégie de Google sur le sujet. Conceptuellement, l'ADK permet à n'importe qui de développer un ensemble accessoire/application pour un smartphone utilisant Android 2.3.4 (bref, le Nexus S à la date où ces lignes sont rédigées ou la Motorola Xoom sous 3.1). Côté Android, une API spécifique permet d'échanger et d'interpréter les données communiquées par un accessoire compatible ADK. Côté implémentation matérielle, le protocole est ouvert et offre à tous l'opportunité de réaliser un...
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