Les microcontrôleurs de la famille AVR, qu'il s'agisse d'ATtiny ou d'ATmega, disposent tous d'une certaine quantité de mémoire EEPROM intégrée. Ceci permet de stocker des informations qui perdureront après une coupure d'alimentation de votre montage. Malheureusement, même si 128 ou 512 octets peuvent être suffisants pour un certain nombre de développements, il arrive souvent que cette limite pose problème. La solution ? Ajouter une EEPROM externe.
1. EEPROM ?
Une EEPROM, Electrically-Erasable Programmable Read-Only Memory, est une mémoire de stockage effaçable et inscriptible électriquement, par opposition aux PROM (non réinscriptibles) et aux UVPROM (EPROM) effaçables par exposition aux UV. Une EEPROM peut être un composant particulier ou une zone/fonctionnalité intégrée dans un microcontrôleur. En termes de composants externes, les EEPROM peuvent être interfacées en série (le plus courant) ou en parallèle. Généralement, on utilisera des composants à interface SPI ou i2c/TWI permettant une connexion aisée avec les microcontrôleurs modernes.
La taille des EEPROM est très variable, de quelques kilooctets à quelques mégaoctets. Le nombre de cycles d'effacement/écriture est également variable en fonction du modèle et du constructeur, entre 100000 et un million de cycles. Enfin, la durée de rétention des données est très souvent de l'ordre d'une dizaine d'années pour les modèles...
- Accédez à tous les contenus de Connect en illimité
- Découvrez des listes de lecture et des contenus Premium
- Consultez les nouveaux articles en avant-première