On pourrait dire que la rédaction surf sur une vague d'inquiétudes populaires sur fond d'écologisme gentil, mais en fait il n'en est rien. Il est des domaines qui sont captivants et aptes à susciter l'intérêt de l'evil scientist qui sommeil en chacun de nous, celui du nucléaire en fait partie. Mais contrairement à l'énergie du vide, à la téléportation ou au contrôle mental à distance, celui-ci peut être touché du doigt.
Soyons clair, il serait vint de réfuter le fait que l'incident récent de la centrale Fukushima-Daiichi à capter l'attention de la planète et, par là même, que quelques membres de hackerspaces. Dans une ambiance à la limite de la paranoïa, certains se sont demandés si leur gouvernement ou les responsables industriels diffusaient une information exacte sur les niveaux de radiations mesurés. De là à chercher à savoir comment mesurer soi-même cette “pollution”, il n'y avait qu'un pas et les projets ont commencé à fleurir. Ceci dit, la plupart des informations et du matériel nécessaire était déjà disponibles avant l'incident, qui n'a fait que les porter sur le devant de la scène.
Chercher à mesurer un niveau de radiation (le terme est inexacte mais nous y reviendrons dans un instant) a un côté magique. Il s'agit ni plus ni moins que de construire un appareil permettant de détecter quelque chose qu'on ne voit pas, qu'on n'entend pas et qu'on ne sent pas,...
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