Débuter en programmation n’est jamais chose évidente. Lorsque l’on suit une formation ou un apprentissage, on pourrait se dire qu’il n’y a qu’à se laisser guider, mais rien n’est plus faux, car on apprend plus de choses en mettant ses mains dans le cambouis. Lorsque l’on souhaite apprendre par soi-même, il faut mettre le pied à l’étrier et commencer quelque part... Habituellement, les cursus scolaires commencent par ce qui est proche de la machine, le bas niveau, puis le haut niveau. Nous vous proposons de faire l’inverse : faire entrer le débutant le plus rapidement possible dans le concret à l’aide d’un langage de haut niveau et redescendre à bas niveau. Avant d’entrer dans le dur, cet article va dresser un premier état des lieux des langages de programmation existants.
1. Approche des langages de programmation par leur historique
1.2 Historique linéaire
On peut aborder l’historique des langages de programmation sous plusieurs angles. Le premier est celui purement chronologique. On peut commencer par aborder le langage A-0 en 1952, pour terminer par le langage Go en 2009, en mettant au jour six étapes qui sont :
-Les premiers pas (années 50) :
-A-0, Fortran (1954, succès industriel), Algol (1958, succès universitaire), tous impératifs ;
-Lisp (1959, impératif et fonctionnel, gestion automatique de la mémoire) ;
-Cobol (1960, adapté aux cartes perforées, obsolète depuis qu’elles n’existent plus) ;
-Les premiers tournants (début des années 60) :
-Simula (1962, introduit le concept de classe) ;
-CPL (1963, introduit le O-code et la compilation en deux parties) ;
-La consolidation (fin des années 60 et début des années 70) ;
-BCPL (1967), puis B (1969) et enfin, C (1972, la référence...
- Accédez à tous les contenus de Connect en illimité
- Découvrez des listes de lecture et des contenus Premium
- Consultez les nouveaux articles en avant-première