Les TPM (Trusted Platform Modules) ont été inventés il y a une vingtaine d’années et sont désormais nativement présents dans la plupart des PC et serveurs. La courbe d’apprentissage de l’instanciation logicielle des TPM étant particulièrement raide, ils sont aujourd’hui encore peu utilisés. Cet article se propose de décrire deux exemples d’emploi du TPM afin de donner envie aux lecteurs intéressés de les utiliser.
Les TPM sont des composants cryptographiques bas coût. De par leur protection contre les attaques physiques, ils peuvent être considérés comme des composants de confiance. Ils permettent de créer des paramètres cryptographiques aléatoires de bonne qualité, de garantir l’intégrité de données depuis le plus bas niveau de la chaîne de boot ou encore d’effectuer du scellement de données (libération conditionnelle d’objets par le TPM). Cette liste n’est pas exhaustive et malgré toutes ces fonctionnalités, les TPM ne sont que très peu utilisés. En effet, leur accessibilité est toute relative (la spécification est assez effrayante : plus de 1500 pages). En revanche, de par la création et l’amélioration permanente de librairies telles que tpm2-tools, leur utilisation est maintenant plus aisée.
Dans le cadre de cet article, nous utiliserons la version 4.1.1 de la librairie qui est utilisée par un TPM2.0 Intel en passant par un Ressource Manager (
- Accédez à tous les contenus de Connect en illimité
- Découvrez des listes de lecture et des contenus Premium
- Consultez les nouveaux articles en avant-première