Les principaux fournisseurs de Cloud peuvent proposer des SLA bien au-delà de ce que la plupart des DSI sont en capacité d’atteindre. Ainsi, pour une DSI, faire le choix de déployer ses applications sur un IaaS ou d’opter pour une messagerie en mode SaaS chez Google ou Microsoft permettra de garantir une certaine tranquillité d’esprit quant à l'amélioration du taux de disponibilité des applications gérées en interne sur ses propres infrastructures. N’en déplaise aux pseudos-spécialistes affirmant que l’auto-hébergement, parfois derrière une ligne ADSL pour les plus hardis, est à privilégier, c’est très loin d’être la solution la plus fiable. Pour atteindre un SLA de 99,9% à 99,99%, il faut non seulement un data center Tiers 3, plusieurs accès opérateurs avec des arrivées fibres empruntant des chemins distincts afin que la connectivité internet ne soit pas le maillon faible, mais surtout des briques logicielles sur lesquelles il doit être possible de réaliser des opérations de maintenance sans rupture de service.
Pourtant, quand bien même les pannes sur les acteurs majeurs de Cloud sont rares, l’actualité récente montre qu’elles ne sont pas impossibles. Les récentes avaries de Facebook et OVH en octobre nous rappellent qu’opérer un Cloud n’est pas de la magie et que les erreurs humaines existent. Et si, à l’époque où l’hébergement interne était la norme, les...
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