En regardant une carte à puce comme sa carte bancaire ou la SIM d'un smartphone, on ne se doute pas un instant de ce qui se cache derrière ce petit rectangle de contacts métalliques. Il s'agit ni plus ni moins que d'un microcontrôleur avec sa flash, sa RAM et une tripotée de périphériques et modules intégrés. Pour prendre en main cette technologie, tout ce qu'il vous faut, c'est un lecteur, une carte à puce adaptée, un environnement de développement dédié et, ici, une certaine tolérance vis-à-vis du langage Java.
Il existe toute une gamme de cartes à puce (ou smartcard) puisque ces termes ne désignent rien de plus qu'un support en plastique d'une taille standard équipé d'un circuit intégré (mémoire et/ou processeur) avec des contacts apparents à un emplacement tout aussi standardisé. L'invention, brevetée par le français Roland Moreno en 1974, a grandement évolué au cours de ces 50 dernières années et les gammes et types de cartes sont tout aussi diversifiés que les tags RFID/NFC, qui sont parfois techniquement également des cartes à puce. La proximité entre les deux technologies ne s'arrête pas là, car comme pour les tags, les cartes à puce reposent sur des standards et des mécanismes souvent similaires. La façon de communiquer et d'échanger des données repose (dans de très nombreux cas) sur un protocole normalisé (ISO 7816 section 4) utilisant des Application Protocol Data Unit ou APDU. C'est le format standard de données utilisé pour dialoguer avec le...
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