La carte Beaglebone Black offre de nombreuses entrées-sorties de types assez variés : série asynchrone, SPI, i²c, GPIO, etc. Dans cet article, nous allons nous intéresser aux broches GPIO et PWM. Suivant les distributions et les configurations du noyau, l'accès à ces entrées-sorties n'est pas toujours identique. Heureusement, un overlay du Device Tree nous simplifie la tâche.
1. GPIO et PWM
Les GPIO (General Purpose Input Output) sont bien connues des utilisateurs des ordinateurs monocartes qui fleurissent dans l'environnement Linux embarqué (Raspberry Pi, Banana Pro, Pandaboard, Cubieboard, etc.). Il s'agit de broches que l'on peut configurer à volonté en entrée ou en sortie et qui permettent de réaliser des communications plus ou moins élaborées entre un processeur et son environnement.
Les PWM (Pulse Width Modulation – Modulation de largeur d'impulsions) sont souvent moins bien connues, et moins répandues. Il s'agit de broches de sorties du system-on-chip sur lesquelles il est possible de programmer des signaux périodiques dont la fréquence et le rapport cyclique sont configurables.
Le rapport cyclique (duty cycle) d'un signal rectangulaire est le rapport entre la durée passée à l'état haut et la durée du cycle complet. Si on note Rc le rapport cyclique, Ton le temps passé avec le signal à l'état haut et Toff le temps...
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