La démarche d'exploration d'un système, si tant est que celui-ci soit suffisamment ouvert et documenté, est généralement une succession d'étapes débutant à la surface (GUI ou CLI) et se dirigeant vers les abysses, au plus proche du matériel. Avec Linux, ces abysses sont synonymes de «pilotes» ou de «modules noyau». Et c'est là, dissimulé au regard profane, que se cachent les plus belles qualités du système, la quintessence d'années d'amélioration, de rigueur, de l'accumulation et de la cristallisation de l'expérience des développeurs.
Le sujet du présent article n'est ni plus ni moins qu'un retour d'expérience consistant à combler une lacune dans l'offre logicielle accompagnant une carte de développement. Il est difficile par écrit de signifier l'excitation intense résultant de l'acquisition d'une telle carte. Il s'agit d'un kit de développement pour le composant logique programmable CPLD Max II d'Altera, qui prend la forme d'une carte PCI (référence DK-MAXII-1270N). Pour son coût relativement raisonnable, quelques 150 euros, on dispose d'un produit répondant aux caractéristiques suivantes :
- L'ensemble est architecturé autour d'un CPLD Max II EPM1270F256C5N,
- équipé d'une SRAM de 128K x 8 bits,
- d'un convertisseur analogique/numérique de 4 canaux 8 bits,
- d'un MAC USB avec PHY,
- d'un module LCD 16×2 compatible HD44780 (Crystalfontz CFAH1602B-NYA-JP),
- d'un capteur de température interfacé en SPI,
- d'une sonde de monitoring d'énergie intégrée,
- un lot...
- Accédez à tous les contenus de Connect en illimité
- Découvrez des listes de lecture et des contenus Premium
- Consultez les nouveaux articles en avant-première