En termes de surveillance « faite maison », les solutions ne manquent pas pour qui fait preuve d'un peu d'imagination et procède à quelques recherches sur le Web. L'une de ces solutions consiste en l'utilisation de caméras connectées (Ethernet ou Wi-Fi) bas de gamme. Généralement en provenance directe de Chine à un coût réduit, ces matériels fonctionnent sous µClinux et, bien que les composants soient économiques, offrent une belle collection de fonctionnalités. Ce qui nous intéresse ici, c'est leur capacité de vision de nuit et la façon de l'optimiser.
Nous avons déjà parlé, par ailleurs, de l'aspect matériel et logiciel de ces caméras connectées et motorisées. Souvent désignées sous le nom Foscam, il n'existe en réalité que quelques modèles originaux, les autres vendues sous divers nom, sont des clones de plus ou moins bonne facture. Il n'y a qu'une seule chose à retenir de ce point de vue : les firmwares ne sont pas interchangeables car souvent les composants sont sensiblement différents (RAM, Flash, etc.) bien que l'architecture générale soit commune.
L'une des fonctionnalités intéressantes de ces caméras est leur capacité de vision nocturne. Derrière cette désignation se cache en réalité la capacité du capteur optique d'être sensible aux rayonnements infrarouges. Contrairement à la plupart des appareils photo, des webcams de marque et des optiques intégrés aux smartphones, les caméras d'entrée de gamme font généralement l'impasse sur l'ajout d'un filtre passe bas ou d'un miroir chaud. Un...
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