Nous poursuivons l’étude des divers outils permettant de sonder l’état de la mémoire de microcontrôleurs et autres circuits logiques programmables. Nous allons constater que nombre de vendeurs de plateformes matérielles ne désirent pas laisser les utilisateurs explorer les entrailles des microcontrôleurs, mais que des outils génériques existent tout de même pour valider quelques fonctions des circuits intégrés programmables et les circuits imprimés qui les supportent. Finalement, nous allons aborder les systèmes asymétriques en exécutant (et en déverminant) simultanément FreeRTOS et GNU/Linux sur Raspberry Pi4, chacun s’étant approprié un ou des cœurs du processeur, et qui sont accessibles individuellement par JTAG et GDB.
JTAG est l'interface physique fournissant l'accès au plus bas niveau des fonctionnalités d'un processeur ou système numérique, permettant d'outrepasser toute protection logicielle qui aurait pu être introduite, par exemple en chiffrant le firmware. Pour preuve, la présentation à WHY2025 (Fig. 0) de prise de contrôle des chargeurs de véhicules électriques, où lorsque les images des logiciels disponibles sur le Web ne peuvent être désassemblées, un point d'arrêt judicieusement placé au chargement du système d'exploitation permet toujours d'obtenir une copie de la mémoire [0].
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