Dans les processeurs modernes, les bus de données qui communiquent avec la mémoire ou des périphériques externes deviennent un énorme casse-tête. L’augmentation des fréquences, des pistes et de leurs longueurs multiplie les problèmes dans le monde analogique : consommation, interférences électromagnétiques entre les pistes, rebonds de masse (ground bounces), fronts d’impulsions plus courts, inductances et capacités parasites... Voyons comment un détournement du bit de parité peut améliorer les signaux, et donc la performance.
Si vous créez un circuit imprimé reposant sur un ou des circuits numériques récents, donc incroyablement sensibles, vous savez que les rails d’alimentation sont critiques : les fabricants de puces recommandent des circuits particuliers et imposent le placement des composants, spécifiquement pour assurer un fonctionnement optimal.
On pense d’abord au découplage : des condensateurs de haute qualité et de faible encombrement doivent être implantés au plus près des broches (ou des billes) du boîtier, comme sur la figure 1. Ces réserves locales d’énergie encaissent une partie des variations brusques des tensions lorsque la consommation change. Une bonne moitié de ce courant sert à alimenter le cœur numérique, mais la plus grande cause de pics est habituellement les broches d’entrées-sorties, surtout s’il y a un bus parallèle. Le bus mémoire est le pire fautif avec des dizaines, voire une centaine de signaux d’adresses et de données sur des pistes parallèles, commutant…
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