fig2ab.jpgUn signal différentiel est caractérisé par la propagation sur deux fils supposés proches, pour subir les mêmes perturbations électromagnétiques, de potentiels opposés pour propager une information, et ces potentiels ne sont pas référencés à une masse, mais l’un par rapport à l’autre. Un oscilloscope ne peut observer qu’un potentiel référencé à sa masse (puisque les normes interdisent « normalement » de déconnecter la masse de la terre pour la rendre flottante), et même si la solution de soustraire la mesure de deux voies pour analyser le signal différentiel est désormais disponible sur oscilloscopes numériques, d’énormes oscillations du secteur à 50 Hz polluent la mesure différentielle. Nous proposons un circuit dédié, à faible coût et facile à assembler, pour convertir le signal différentiel en signal référencé.
Thomas Lavarenne propose dans ces pages [1] une étude détaillée des signaux portés par Ethernet [2] 10 et 100 Mb/s, mais pour acquérir ces signaux, il utilise une sonde différentielle dédiée, outil que tout électronicien n’a pas forcément dans la boîte à outils sur son oscilloscope. Afin de pallier cette déficience, nous proposons un montage simple d’amplificateur différentiel, avec la seule subtilité qui consiste à trouver des amplificateurs opérationnels suffisamment rapides pour laisser passer les quelques dizaines de MHz qu’observe Thomas sur ses spectres. Parmi les candidats abordables, faciles à sourcer et obtenus pour ces tests comme échantillons gratuits auprès d’Analog Devices, les ADA4857-1 avec 750 MHz de bande passante en format SOIC faciles à souder sans matériel spécialisé, ou ADA4817-1 avec son GHz de bande passante, semblent parfaitement convenir. Pour les amateurs (ou pas) mieux équipés, les…
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