Dans le contexte du traitement du signal sur systèmes embarqués et en particulier sur microcontrôleurs qui ne sont pas munis d’une unité de calcul en virgule flottante (FPU), nous reprenons une célèbre observation de 1963 sur l’évolution de systèmes dynamiques excessivement sensibles aux conditions initiales, et donc qualifiés de chaotiques lors de simulations en représentation des nombres à virgules fixes.
René Descartes considérait au 17e siècle que si les lois de la physique sont connues et les conditions initiales (position, vitesse des particules) de la modélisation d’un environnement sont identifiées, alors l’évolution du système est parfaitement prévisible. Cette vision dominante en Occident pendant les deux siècles qui suivirent au cours du siècle des Lumières et jusque dans les années 1950 [1] fut mise à mal par les physiciens de la seconde moitié du 20e siècle qui gâchèrent cet élégant déterminisme en introduisant les phénomènes non linéaires, notamment nécessaires pour modéliser les fluides. Le plus grand fluide qui entoure cette planète est l’atmosphère, et la discussion de comptoir la plus intéressante reste encore la prévision du temps, déterminée par les mouvements de masses d’air induisant températures, précipitations et vents.
Edward Norton Lorenz...
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