La loi doit être une expression générale du droit. En matière technique, elle doit même être la plus générale possible de façon à ne pas empêcher son application. Dans le cas de l’IPv6, la législation communautaire et interne était tellement bien adaptée à l’IPv4 qu’elle pourrait poser des difficultés avec le passage à IPv6.
De prime abord, on pourrait penser qu’une discussion juridique sur l’IPv6 n’a pas de raison d’être puisqu’analysé de façon grossière et lapidaire, il ne s’agit que d’un protocole réseau, qui ne concerne pas les juristes. Pourtant, des questionnements et des travaux sont en cours au niveau communautaire afin de déterminer de nouvelles lignes de conduite et donc de nouvelles directives, car l’IPv6 a des implications – notamment sur la vie privée – qui n’avaient pas et ne pouvaient pas être anticipées.
Selon Saint-Wikipédia et notre ami Stéphane Bortzmeyer, l’IPv6 est un protocole réseau dont l’adresse est longue de 128 bits soit 16 octets, dont le format d’en-tête est complètement différent de l’IPv4. Avec la démocratisation de l’informatique, la multiplication des utilisateurs d’Internet et des objets connectés, on a assisté à une pénurie d’IPv4, ce qui a abouti à l’élaboration de l’IPv6. Internet ayant été pensé et...
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