Vous pensiez échapper encore longtemps aux « Botnets » en lisant MISC ? Eh bien non ! L’été est une période propice aux marronniers, MISC n’allait pas échapper à cette règle !Rassurez-vous cependant, cet article n’a pas l’ambition de vous abrutir de technique dès votre retour de vacances. Il présente les réflexions et les élucubrations d’un consultant et d’un ingénieur Sécurité sur un sujet d’actualité. Plutôt qu’emprunter pour l’énième fois des chemins tant et mieux battus par d’autres, nous allons mettre l’accent dans cet article sur les évolutions prévisibles et les usages en devenir des botnets.
Botnets : ce mot un peu barbare fait la une et les choux gras des rubriques « sécurité » de la presse informatique généraliste et spécialisée, où il côtoie d’autres termes tout aussi exotiques, mais désormais plus connus comme phishing, DDoS ou spyware.
Les botnets sont, à juste titre, considérés comme des menaces sérieuses et pourtant, sans vouloir affoler la cyber-ménagère de moins de 50 ans, la situation pourrait être pire encore. Les générations actuelles de botnets reposent sur des technologies et des concepts vieillissants pour ne pas dire vieillots ou préhistoriques c’est-à-dire, sur Internet, tout ce qui a plus de 5 ans : communication via IRC (1988), attaques par DDoS synflooding (1995), expédition de spams ou dissémination de malware, etc.
Avant de poursuivre, un rapide rappel sur la terminologie employée en matière de botnets.
Un bot est un logiciel qui permet la prise de…
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