Les systèmes de billetterie des sociétés de transports en commun sont actuellement en pleine mutation. Ils reposaient depuis plusieurs années sur des tickets imprimés ou à piste magnétique, mais la tendance actuelle vise à les remplacer par des cartes utilisant de l’identification par radiofréquence (RFID [1]).
1. Des puces dans les transports publics
Les avantages de cette technologie qui utilise des tags, c’est-à-dire des microcircuits électroniques (puces) interrogeables à distance, sont multiples : diminution du risque de fraude [2], réduction des frais de maintenance des valideurs (figure 1) et réutilisation possible des cartes. Le dernier atout non dissimulé par les opérateurs est que les systèmes RFID permettent de mieux connaître les habitudes de la clientèle (stockage d’informations sur la carte, remontée des informations par les valideurs).
Fig. 1 : Valideur Navigo sur le réseau Transilien SNCF
Que ce soit en Amérique, en Asie ou en Europe, la majorité des systèmes RFID de billetterie dans les transports en commun reposent soit sur des puces de la famille Mifare [3] (Oyster card à Londres, OV-Chipkaart aux Pays-Bas, Charlie Card à Boston, …), soit sur des puces utilisant la technologie FeliCa [4] (Octopus Card à Hong Kong, Travel Card à...
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