Que ce soit vous-même, votre famille, vos amis, qui ne s'est pas plaint d'avoir reçu des courriers électroniques non souhaités ? Il est bien rare hélas de trouver de nos jours quelqu'un qui répond par la négative. Le terme le plus usité pour nommer cette pollution endémique de nos boîtes de messagerie est « SPAM », terme légèrement abscons pour le profane, qui viendrait, selon la légende, soit des « MUD » [1], soit d'un sketch des « Monty Pythons » [2]. Mais peu importe, ses caractéristiques font qu'il est en général une plaie pour non seulement le commun des mortels, mais aussi pour les sociétés qui doivent tant bien que mal trouver des méthodes pour protéger un de leurs outils de travail principal, à savoir le courrier électronique.
1. Définition
Que cache le terme « spam » ? Comment le qualifier ? Il est en général considéré comme un courriel abusif (cette qualification est due au fait que dépendamment des pays et des législations locales, la connotation n'est pas forcément la même). Nous parlons ici d'un message électronique anonyme, bien souvent indésirable, qui est émis en grand nombre. Ce dernier tire parti du fait que le protocole SMTP [15], à la base des échanges de courriels sur Internet, ne requière pas une authentification. Il est ainsi simple d'usurper l'adresse d'autrui et les spammeurs qui l'ont bien compris tirent parti de cette faiblesse pour se dissimuler. Le besoin d'envoi en masse est principalement lié à deux raisons : 1) le spammeur ne peut préjuger de qui est intéressé par les services et produits qu'il propose et 2) du nombre de réponses à la sollicitation qu'il reçoit.
Voici une liste non exhaustive de sujets pouvant être abordés dans un spam :
-...
- Accédez à tous les contenus de Connect en illimité
- Découvrez des listes de lecture et des contenus Premium
- Consultez les nouveaux articles en avant-première