La notation musicale avec LilyPond et Frescobaldi

Magazine
Marque
Linux Pratique
HS n°
Numéro
29
Mois de parution
février 2014
Spécialité(s)


Résumé
Produire et manipuler des sons, c'est bien. Mais graver sur le papier nos créations musicales, c'est bien aussi, car cela permet de plus facilement les échanger et travailler avec d'autres. Tâche délicate où la qualité graphique du résultat est sans doute plus prégnante que pour du simple texte, la production de partitions bénéficie aujourd'hui d'outils très performants.

Au commencement était TeX [1], un très puissant système de composition typographique conçu par Donal Knuth (le père de l'analyse algorithmique) en 1978, aujourd'hui encore très utilisé et réputé pour la qualité du résultat imprimé. Dès 1987, des extensions (macros) à TeX furent créées pour permettre l'écriture de partitions musicales, mais avec de sévères limitations. En 1991, Daniel Taupin créa MusicTeX [2], un système s'appuyant toujours sur TeX, mais permettant la réalisation de gravures musicales bien plus sophistiquées. À l'instar de TeX, l'écriture d'une partition ressemble à l'écriture d'un véritable programme.

Voici un exemple extrait de la documentation officielle :

\begin{music}\nostartrule

\parindent10mm

\instrumentnumber{1}

\setname1{Piano}

\setstaffs1{2}

\generalmeter{\meterfrac44}

\startextract

\Notes\ibu0f0\qb0{cge}\tbu0\qb0g|\hl j\en

\Notes\ibu0f0\qb0{cge}\tbu0\qb0g|\ql l\sk\ql n\en

\bar

\Notes\ibu0f0\qb0{dgf}|\qlp i\en

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