Avoir son propre serveur, sa propre production, ses propres baies… Bien souvent, cela est juste nécessaire pour la continuité de service et c’est un des métiers clés de l’informatique contemporaine. Sauf que voilà, posséder sa baie à la maison ou dans l’entreprise n’est plus depuis longtemps la meilleure façon de faire. Et la mode des clouds (du « nuagique » en français) nous a même expliqué que tout cela était dépassé, has been, remisé aux poubelles de l’Histoire. Mais alors, quand on a besoin de ses propres serveurs (et pas de services clés en main) et de continuité de services, comment fait-on ? Allons voir ensemble ce que recouvre la notion d’hébergement.
1. Quelques définitions
1.1 De la différence entre le physique et le virtuel
Le terme « hébergement » va s'appliquer à des notions physiques, à du matériel. On héberge des baies, des serveurs, de la connectique.
Le terme « cloud » s'applique à du virtuel. Il s'agit donc d'applications ou de portions d'applications sans que l'usager/client se soucie des aspects physiques sous-jacents.
Entrons quelque peu dans le détail.
1.2 Qu'entend-on par « hébergement » ?
Lorsque l'on parle hébergement, on parle du fait de louer un espace dans un centre de données, sous la forme, le plus souvent, d’un ou plusieurs serveurs physiques. C'est donc une location physique associée ou non à des services, comme une console à distance (KVM), une surcouche de simplification de gestion ou encore une personne sur place pour agir en cas de défaillances.
Il existe une multitude d’hébergeurs, chacun ayant leurs avantages et leurs inconvénients. Un hébergeur qui...
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