Les supports de stockage magnéto-mécaniques et les équipements associés comme les cassettes, les disquettes et les disques durs ont une durée de vie limitée. Non seulement leur capacité de rétention de l'information se dégrade au fil du temps, mais ce sont également les parties mécaniques qui s'usent et finissent par lâcher. À cela s'ajoute, de plus, l'évolution de la technologie elle-même qui rend obsolètes ces supports et conduit à un arrêt de leur production et donc, inéluctablement, à leur raréfaction. Ainsi, simplement remplacer un disque dur dans une machine ancienne n'est souvent pas l'idée la plus judicieuse, ni la plus économique.
Nous nous intéresserons ici principalement aux disques durs et en particulier ceux utilisant une interface SCSI. Ceci nous place donc dans une tranche de temps vers la fin des années 80 et dans une catégorie de machines destinées à supporter un stockage interne performant. À cette époque et avec l'arrivée de l'IBM PC XT équipé d'un gigantesque disque dur de 10 Mo, la notion de standard informatique n'était pas celle que l'on connaît aujourd'hui.
L'XT et ses clones utilisaient une technologie et une interface pour les disques durs que beaucoup (dont moi) désignaient sous l'acronyme MFM. Il ne s'agissait en réalité absolument pas d'un standard, mais d'un système d'encodage des données (Modified Frequency Modulation), également utilisé pour les disquettes. Le fait est que le « modèle » IBM utilisait un disque et une interface développés par Seagate (alors Shugart Technology) appelé ST-412, qui utilisait précisément cette technologie, et le terme s'est...
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