Encore U-Boot ? me direz-vous. Il y a longtemps nous avions effectivement évoqué l'utilisation du bootloader U-Boot sur la Raspberry Pi. À l'époque, il existait plusieurs versions incomplètes qui ne donnaient pas entièrement satisfaction. Depuis quelques mois la Raspberry Pi est cependant intégrée au projet officiel d'U-Boot, ce qui valait bien la rédaction d'un nouvel article.
Introduction
La plupart des cartes (ARM, PowerPC, x86…) disposent d’un logiciel embarqué nommé bootloader (chargeur de démarrage ou d'amorçage) capable d’exploiter les fonctions matérielles essentielles, comme :
- mémoire vive et mémoire de masse (flash ou équivalent) ;
- interface RS-232 ;
- interface réseau.
Grâce au bootloader, on pourra donc charger une image en mémoire vive depuis le réseau, l’exécuter si elle correspond à un programme, puis l’installer sur la mémoire de masse. Le cas de l’architecture x86 est – comme d'habitude – assez particulier. Il existe bien entendu plusieurs bootloaders pour x86, comme GRUB ou bien Syslinux. Cependant, l’utilisation est un peu différente des autres architectures, vu que l'accès bas-niveau à la carte est assuré par le BIOS.
Pour les autres architectures, on utilise souvent des bootloaders libres comme U-Boot, Barebox, ou RedBoot, les deux premiers étant les plus fréquents. Cependant,...
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