Trop complexe à mettre en œuvre, trop chère également, ralentissant le cycle de développement logiciel (ou Software Development Life Cycle, SDLC), depuis plus de 40 ans l'industrie dans son ensemble (ou tout du moins dans la majorité des cas) fait souvent l'impasse sur la sécurité. Pourtant entre le coût d'une cyberattaque pour une entreprise, ses obligations de protéger les données personnelles, et son e-réputation, les jours où on fermait désinvoltement les yeux sur la sécurité semblent toucher à leur fin. Alors autant prendre le sujet à bras le corps et se familiariser un peu plus avec ce domaine qui est tout sauf ennuyeux !
1. Introduction
La sécurité est encore bien souvent le parent pauvre (et oublié) des systèmes d'information : pour les devs elle ralentit le développement et les déploiements en production, et pour les ops elle amène un niveau supplémentaire de complexité pour lequel ils n'ont pas été formés. Et le DevSecOps et le shift left de la sécurité n'est pas pour rassurer ni les devs, ni les ops qui ont tout simplement l'impression qu'on se débarrasse de ce fardeau sur leurs épaules.
La sécurité a toujours été ce parent pauvre, et tout le monde aimait se bercer de cette illusion que derrière un pare-feu on se trouvait dans une « zone de confiance » (trusted zone) où la sécurité n'avait plus lieu d'être...
C'était sans compter sur le cloud (qui a fait son arrivée en 2006), les microservices (qui ont fait leur apparition vers 2014) et la conteneurisation (vers 2013 sous sa forme actuelle). Parce que des piles logicielles de plus en plus complexes sont...
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