Édito
En ce début d’année 2026, un constat s’impose à moi : 2025 a été particulièrement dense, exigeante et marquée par des rebondissements constants.
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En ce début d’année 2026, un constat s’impose à moi : 2025 a été particulièrement dense, exigeante et marquée par des rebondissements constants.
Dans le précédent article [1], nous avons affiné notre configuration pour supporter pleinement toute la richesse de ce que le langage C et la chaîne de compilation peuvent offrir en termes d'adressage mémoire, et sommes même allés jusqu'à utiliser ces mécanismes pour piloter une série de 64 LED adressables WS2812. Mais tout ceci se passe depuis « l'intérieur » du SoC lui-même et il est temps à présent d'accéder à cet espace depuis le monde extérieur.
Que faut-il pour reproduire un badge NFC (Near Field Communication) ? Bien qu’il n’y paraisse rien, un badge NFC est en réalité une véritable prouesse d’électronique et d’informatique embarquée. Comment un simple « bout de plastique », sans aucun composant électronique visible ni alimentation, peut-il communiquer et échanger des informations avec un autre système informatique, sans même un contact physique, par le simple fait de sa proximité avec un lecteur ? Dans cet article, nous expliquerons en détail le fonctionnement d’un badge NFC et chercherons à créer un badge « maison ». Après avoir conçu une antenne adaptée, nous analyserons le protocole de communication entre le lecteur et le badge, puis tenterons de reproduire le comportement du badge pour leurrer le lecteur NFC. Tout cela nous amènera à réviser la physique des ondes électromagnétiques et à revoir plusieurs montages électroniques courants. Nous découvrirons également le périphérique RMT (Remote Controller) de l’ESP32, qui permet de générer des signaux temporels rapides et stables, tout en gérant de manière indépendante les interruptions du processeur pour synchroniser l’envoi des réponses.
La domotique, c'est fantastique ! Surtout quand ça ne coûte pas trop cher, que ça rend service aussi bien pour le contrôle des lumières, le suivi de la consommation électrique, le contrôle de l'environnement ou l'automatisation, et que tout cela fonctionne avec du logiciel libre, sans exfiltrer des tonnes de données privées chez un fournisseur qui se fera tôt ou tard pirater. Mais à trop vouloir jouer la carte de la sécurité, on se prive parfois de certains avantages. Trouvons donc le bon compromis pour rendre notre installation accessible, sans créer d'énormes brèches...
Durant mes pérégrinations dans le petit monde du développement FPGA avec LiteX s'est posée une problématique intéressante, consistant à devoir écrire un support pour une interface série (UART) en n’ayant à disposition rien d'autre qu'une poignée de registres où lire ou écrire. Cet exercice, pour moi, était une phase préalable à l'implémentation d'un pilote pour un système d'exploitation, mais serait transposable à n'importe quel type d'interface reposant sur des mécanismes similaires, et ce, sur n'importe quel MCU ou SoC, actuel ou ancien. Faisons donc connaissance avec l'UART LiteX, voulez-vous ?
Nombre de phénomènes physiques qui nous entourent peuvent être décrits par un graphe d'états. Ce dernier représente les états successifs du phénomène en question, par exemple, les différents états de l'eau : état solide, état liquide et état gazeux. Il en est de même pour la majorité des systèmes que nous utilisons couramment : machine à café, lave-linge, automobile, distributeur de boissons, jusqu'à aller au comportement même des threads gérés par votre système d'exploitation.
Le monde des MCU semble aujourd'hui très homogène et surtout totalement dominé par les architectures ARM, ce qui est, d'un certain point de vue, relativement vrai. Mais les alternatives sont nombreuses, qu'il s'agisse de classiques du genre comme Atmel AVR, de « nouveaux » venus comme l'écosystème ESP32 et/ou une architecture (ISA) conquérant chaque jour plus de part de marché, à savoir le RISC-V. Et dans cet univers parallèle à l'ARM, on trouve des choses qui peuvent paraître assez surprenantes, comme un microcontrôleur développé par Intel en 1980 : le 8051. Et celui-ci est toujours au goût du jour, un nouveau modèle est même arrivé l'été dernier, c'est dire !
Si vous êtes lecteur régulier du magazine, OpenFPGAloader est un nom qui ne vous est certainement pas étranger. Il s'agit en effet d'un outil incontournable dès lors qu'on souhaite se pencher sur le monde des circuits logiques programmables. Son rôle est de permettre la configuration du FPGA, ainsi que l'enregistrement en flash de cette configuration (bitstream), par l'intermédiaire d’une sonde JTAG. OpenFPGAloader vient tout juste d'arriver en version 1.0.0, qui est une étape importante de tout projet en logiciel libre. À cette occasion, son créateur et mainteneur a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions...