Guidon Yann
Le codage µDelta : une somme et une différence n'utilisent pas plus de bits
Les algorithmes de compression de signaux (sons, images, mesures physiques...) utilisent des techniques de Traitement Numérique du Signal (TNS, ou DSP en anglais) pour modéliser et analyser les données. Ils font souvent appel à des filtres numériques, dont la plupart calculent simultanément la somme et la différence de deux échantillons. Chacun de ces calculs double la dynamique des signaux, donc augmente l'espace nécessaire pour représenter les résultats. Pourtant il suffit de 2N bits pour représenter deux nombres de N bits, et non 2N+2. Il est facile d'économiser un bit, mais se passer du deuxième est une autre aventure mathématique !
Nos amis les MOSFET
Ne vous contentez plus des transistors bipolaires ! Les MOSFET sont une de ces merveilles modernes dont vous auriez tort de vous passer. Nous allons aborder les côtés pratiques de leur utilisation au quotidien car, si vous ne l'avez pas déjà fait, vous les adopterez après avoir lu cet article. Ils résoudront certains de vos problèmes et rendront vos montages plus efficaces, alors examinons leurs caractéristiques.
Décompressez un flux de données 3R avec un circuit écrit en VHDL
Après avoir linéarisé l'algorithme de décompression 3R (Recursive Range Reduction) [1] et expliqué les paradigmes de programmation et le style de codage [2], intéressons-nous à la réalisation matérielle. La traduction du JavaScript vers le VHDL étant prévue dès le début, le résultat est un circuit numérique très rapide (dès la première synthèse) occupant une place négligeable dans un FPGA.
Optimisation de l'algorithme de décompression de flux 3R
L'algorithme de compression « 3R » (Recursive Range Reduction) est loin d'être le meilleur encodeur d'entropie, mais son principe rudimentaire a du bon. L'étape de décompression n'utilise qu'une quantité limitée d'opérateurs très simples, elle est très rapide et surtout elle peut fonctionner en flot quasi continu avec une très faible quantité de mémoire temporaire. Ces propriétés sont cruciales pour transmettre ou stocker des signaux avec des microcontrôleurs ou de la logique câblée. Nous allons examiner l'algorithme naïf de décompression puis linéariser sa structure récursive, dans l'optique de réaliser le décompresseur en matériel. Étonnamment cela améliore aussi la performance de la version logicielle !
Du JavaScript au VHDL : de l'art d'écrire du code synthétisable avec un langage impératif
Compactez une suite de nombres avec peu d'efforts grâce à l'algorithme 3R
« 3R » signifie Recursive Range Reduction, ou Réduction Récursive des Bornes en français. Comme la plupart des algorithmes de compression, son fonctionnement n'est pas évident au premier abord, à cause des choix et subtilités un peu inhabituels. Mais une fois ceux-ci compris, 3R est assez élégant, c'est-à-dire que si on l'utilise bien, il remplit son rôle dans la plupart des cas avec un nombre minimal d'opérations très simples.
Un sed ça va, trois sed...
C'est un des piliers historiques du monde UNIX, un des outils de base que l'administrateur et le développeur « doivent connaître », mais aussi un de ces programmes qui donnent à UNIX/Linux sa mauvaise réputation, son aura d'impénétrabilité, qui font penser que le système ne sera jamais vraiment, totalement accessible au commun des mortels.Pire que vi, plus sournois que brainfuck, voilà le retour de sed.