Friedt Jean-Michel

Friedt Jean-Michel

Enseignant-chercheur de l'Université de Franche-Comté - FEMTO-ST, Département temps-fréquence, Besançon

77 article(s)
Description

Jean-Michel Friedt a suivi une formation de physique à l'École Normale Supérieure de Lyon où il est exposé aux systèmes UNIX (Solaris) : ayant installé son premier ordinateur sous GNU/Linux en 1994, il a pu ainsi passer de DOS à UNIX en échappant à l'étape MS-Windows. Suite à l'obtention d'un doctorat en Sciences pour l'Ingénieur en 2000, il part pour 3 ans développer des biocapteurs à IMEC (Belgique) avant de revenir à Besançon se former aux bases des détecteurs de rayonnements ionisants au Laboratoire de Microanalyses Nucléaires.

Il retrouve des activités liées au temps-fréquence en 2006 en rejoignant FEMTO-ST en tant qu'ingénieur dans une société privée - SENSeOR - hébergée par le département Temps-Fréquence. Dans ce contexte, il développe des systèmes embarqués s'apparentant aux RADARs à courte portée ainsi que les cibles coopératives lui servant de capteurs, découvre les difficultés de maintenir à long terme un dispositif sous GNU/Linux commercialisé, et abandonne le monde de l'industrie en 2014 en rejoignant l'Université de Franche-Comté comme enseignant-chercheur au département d'électronique. Il y enseigne le développement sur microcontrôleurs en C, les environnements exécutifs (FreeRTOS), GNU/Linux, et co-design CPU/FPGA, ainsi que les communications numériques par radio logicielle, dans une philosophie d'intégrisme du logiciel libre. Il contribue depuis 2005 aux publications des Éditions Diamond.

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Enseignant-chercheur de l'Université de Franche-Comté - FEMTO-ST, Département temps-fréquence, Besançon
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Articles de l'auteur

Anti-leurrage et anti-brouillage de GPS par réseau d’antennes

Magazine
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MISC
Numéro
110
Mois de parution
juillet 2020
Spécialité(s)
Résumé

La localisation, la navigation et le transfert de temps (PNT) par constellation de satellites, et notamment le Système de Positionnement Global (GPS), sont devenus omniprésents dans notre quotidien. Le brouillage – volontaire ou non – et le leurrage de ces signaux très faibles sont désormais accessibles à tout le monde, mais les subir n’est pas une fatalité : nous allons aborder les méthodes pour se protéger de tels désagréments afin de retrouver les services d’origine en annulant ces interférants par une approche multi-antennes.

Émulation d’un circuit comportant un processeur Atmel avec simavr

Magazine
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Hackable
Numéro
34
Mois de parution
juillet 2020
Spécialité(s)
Résumé

Il existe de nombreux cas où le matériel n’est pas disponible pour développer un système embarqué, que ce soit parce que la carte commandée n’a pas encore été livrée, parce que le collègue chargé de la conception du circuit imprimé a fait une erreur ou est en retard, ou parce qu’un virus interdit l’accès aux salles de travaux pratiques de l’Université (Fig. 1). Pour toutes ces raisons, nous désirons appréhender le développement d’un système embarqué sur un émulateur, c’est-à-dire un logiciel capable de fournir une représentation fidèle du comportement du dispositif réel, incluant ses latences et temporisations.

Automatiser les tâches de conception de circuits imprimés : greffons pour KiCAD et FreeCAD

Magazine
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GNU/Linux Magazine
Numéro
238
Mois de parution
juin 2020
Spécialité(s)
Résumé

KiCAD et FreeCAD convergent pour fournir un environnement cohérent de conception électronique et mécanique assistée par ordinateur. Ces deux outils rendent leurs fonctions accessibles depuis Python, langage permettant d’automatiser un certain nombre de tâches répétitives et donc fastidieuses. Nous proposons de rédiger quelques greffons (plugins) pour distribuer des vias [1] le long de lignes de transmissions radiofréquences (KiCAD), puis automatiser la réalisation du boîtier contenant un circuit imprimé avec les ouvertures pour ses connecteurs (FreeCAD).

Analyse d’un brouilleur GPS

Magazine
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Hackable
Numéro
33
Mois de parution
avril 2020
Spécialité(s)
Résumé

KiCAD a récemment été illustré sur le NE555, le composant réputé comme le plus commercialisé dans l’histoire de l’électronique [1]. Nous pouvons nous interroger sur l’utilisation actuelle de ce composant analogique aux fonctionnalités réduites. Dans le cadre d’une étude sur la robustesse des systèmes de navigation par satellite, nous avons acquis un « bloqueur » GPS. Le budget que nous nous étions alloué pour un tel achat était de 10 euros : l’analyse du système acquis s’avère centrée sur le vénérable NE555. Analysons son fonctionnement et surtout, les conséquences de son utilisation.

Un oscilloscope pour le traitement de signaux radiofréquences : gr-oscilloscope pour GNU Radio 3.7 et 3.8

Magazine
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GNU/Linux Magazine
Numéro
234
Mois de parution
février 2020
Spécialité(s)
Résumé

Nous proposons d’utiliser un oscilloscope radiofréquence comme source de données GNU Radio pour les applications nécessitant une large bande passante, telles que les mesures de temps de vol. Cette exploration sera l’occasion de découvrir la nouvelle mouture de GNU Radio attendue depuis 6 ans, la version 3.8, avec son lot de nouveautés et d’incompatibilités.

Petites antennes réalisées par impression additive : de la conception à la visualisation des diagrammes de rayonnement (en vrai et en virtuel)

Magazine
Marque
Hackable
Numéro
31
Mois de parution
octobre 2019
Spécialité(s)
Résumé

Les antennes de petites dimensions sont un sujet qui a toujours été à la mode auprès des ingénieurs, désireux de faire rayonner un signal électromagnétique par un conducteur de dimensions aussi réduites que possible (penser « faire tenir une antenne dans un téléphone portable »). Le problème a été abordé très tôt, alors que les émissions sub-MHz, donc avec des longueurs d’onde de plusieurs kilomètres, étaient courantes [1]. Alors qu’il a été rapidement montré qu’il existe des limitations physiques aux performances de telles antennes, qui ne sont déterminées que par le rayon de la sphère englobant l’antenne [2] – et en particulier, sur le facteur de qualité de l’antenne, qui est d’autant plus élevé que l’antenne est petite, réduisant ainsi sa bande passante – le sujet reste d’actualité, dans un contexte de prolifération des objets communiquant par onde radiofréquence, de plus en plus petits [3].

European GNU Radio Days 2019

Magazine
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GNU/Linux Magazine
Numéro
229
Mois de parution
septembre 2019
Spécialité(s)
Résumé

La conférence européenne GNU Radio Days s’est tenue mi-juin à Besançon. Opportunité de faire se rencontrer académiques, industriels, amateurs et professionnels des agences gouvernementales, les 85 participants ont pu démontrer leur capacité à mettre en pratique les concepts de traitement de signaux échantillonnés en temps discret sur des problèmes concrets grâce à l’environnement libre GNU Radio, largement développé dans ces pages ces derniers mois pour traiter numériquement des signaux radiofréquences.

Décodage d’images numériques issues de satellites météorologiques en orbite basse : le protocole LRPT de Meteor-M2 (partie 3/3)

Magazine
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GNU/Linux Magazine
Numéro
228
Mois de parution
juillet 2019
Spécialité(s)
Résumé

Nous étudions un dernier élément de la chaîne de décodage des images de Meteor-M2 par la correction d'erreurs par bloc qu'est Reed Solomon. Son exploration sera l'opportunité d'approfondir quelques concepts de communication numérique et en particulier, justifier l'utilisation conjointe des codes convolutifs et des codes de Reed-Solomon, compte tenu du bilan de liaison entre le satellite et le sol et d'un objectif de taux d'erreurs de réception borné.

Développer sur microcontrôleur sans microcontrôleur : les émulateurs

Magazine
Marque
GNU/Linux Magazine
HS n°
Numéro
103
Mois de parution
juillet 2019
Spécialité(s)
Résumé

Le monde fascinant du développement sur systèmes embarqués – des petits microcontrôleurs 8 bits aux processeurs capables d’exécuter GNU/Linux – est accessible même sans posséder de plateforme matérielle dédiée, grâce aux émulateurs. Nous proposons un cheminement progressif, du petit ATmega32U4 avec le tracé des chronogrammes des signaux internes, au STM32 programmé en C ou exécutant NuttX, pour aborder le tout nouveau RISC-V exécutant FreeRTOS et finalement, voir GNU/Linux tourner sur RISC-V, MIPS ou ARM.