La dernière étape dans la mise en place d’un environnement de travail complet en UEFI va être l’installation d’un debugger. Celui-ci va permettre de, non seulement faciliter le développement au sein du micrologiciel, mais aussi de comprendre dynamiquement le code source. Dès lors, il sera possible de mieux appréhender ce code afin de l’éditer et créer son propre UEFI.
L’UEFI, successeur du BIOS, a permis d’introduire un nombre conséquent de nouveautés en termes d’architecture et de développement. Pour l’architecture, on peut notamment parler du Secure Boot ou du réseau. Mais, c’est en termes de facilités de développement qu’il s’est montré le plus performant. En effet, il a apporté la possibilité de développer en C, ce qui a permis de simplifier la création d’applications et la mise en place de fonctionnalités de plus en plus complexes. Les différentes méthodes de développement avec l’API UEFI ayant déjà été expliquées dans les articles précédents [1], elles ne seront pas décrites ici.
Cet environnement complet est le résultat d’évolutions et de choix politiques des grands acteurs de l’UEFI. Initialement, le projet investigateur de cette norme était le projet Tiano d’Intel, contenant l’EFI. Celui-ci s’est très vite imposé comme étant le successeur du BIOS et Intel a décidé de publier...
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