TrueCrypt est un logiciel multi-plateforme de chiffrement. À ce titre, il permet de protéger les données confidentielles contre les indiscrétions. L’utilisateur peut créer des disques durs virtuels sur lesquels il copie des données, comme dans n’importe quel dossier, chiffrées à la volée. Ces disques durs virtuels ont pour support physique un fichier ou un disque dur du système qui sont montés à condition de connaître un mot de passe. TrueCrypt est aussi un logiciel libre particulièrement fiable et sécurisant de par son code source accessible à tous. Malgré une interface graphique claire et intuitive, l’ensemble des possibilités offertes peut vite décourager un utilisateur novice. D’autant que ce type d’application qui touche à la sauvegarde de données et à la sécurité ne tolère pas les tâtonnements. Il s’agit donc de détailler en pratique le fonctionnement de TrueCrypt dans les cas d’utilisation habituels.
1. Première utilisation
L’installation ne pose aucun problème particulier. Sous Xubuntu, j’ai téléchargé le package binaire de la version 6.0a sur le site officiel de TrueCrypt (http://www.truecrypt.org) et j’ai utilisé le gestionnaire de package pour l’installer sur mon système. TrueCrypt distribue aussi directement un package binaire pour OpenSuse. Pour les autres distributions, il faudra passer par des bases de données de package spécifiques ou en dernier recours recompiler la source… Sous Windows, j’ai exécuté le setup disponible sur le site de TrueCrypt. Je n’ai pas essayé sur Mac OS, mais, apparemment, on dispose là aussi d’un package pour les versions Tiger et Leopard. Une fois installé, on peut lancer le logiciel et commencer par créer un conteneur chiffré pour y placer des données.
Packs de langues
TrueCrypt est installé par défaut en anglais, mais il existe des traductions en téléchargement sur le site de TrueCrypt sous la...
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