Numérique et sobriété, une alliance antinomique ? Quelques pistes de réflexions et de concrétisation

Magazine
Marque
Linux Pratique
Numéro
129
Mois de parution
janvier 2022
Spécialité(s)


Résumé

Dans cet article, nous verrons à quelle problématique majeure doit faire face le monde du numérique et plus particulièrement celui de l'informatique. Il n'est peut-être pas trop tard et nous pouvons encore réagir. Pour ce faire, je vous propose ici quelques pistes de réflexion et d'action possibles.


Body

1. La problématique

Aujourd'hui, nous consommons de plus en plus d'électronique. Les téléphones portables en sont l'exemple le plus connu, mais pratiquement plus aucun objet n’en est exempt : les lave-linges, sèche-linges, lave-vaisselles, frigos, voitures, vélos électriques… Et alors me direz-vous ? Le souci c'est que la réparabilité et la recyclabilité de ces éléments électroniques sont particulièrement mauvaises (et liées). En effet, aujourd'hui, je me vois mal réparer un microprocesseur ou une barrette mémoire par exemple. Vu que le démontage de ces éléments est quasiment impossible, leur recyclage est très problématique : lorsqu'il est possible, s'il n'est pas polluant, il devient alors hors de prix et est de toute façon partiel (tout n’est pas recyclé). La fin de vie de nos objets électroniques est une pollution. Les ressources nécessaires [CRITIQUE] à la fabrication de tous ces éléments électroniques s'épuisent et elles s'épuisent si vite que d'ici une poignée de dizaines d'années certaines seront totalement épuisées. Par exemple, l'évaluation des ressources d'indium avec le rythme de sa consommation en 2007/2008 laissait penser que moins de 20 ans après il n'y en aurait plus. C'était il y a 14 ans en 2007 et depuis la consommation n'a pas diminué [INDIUM] !

Pouvez-vous imaginer la conversation suivante : Olivier, notre ordinateur indique que son processeur va lâcher prochainement. Oui, 20 ans ce n’est pas extraordinaire, mais c'est déjà pas mal. Hmm, j'ai vu que les nouveaux sont prévus pour un MTBF [MTBF] de 30 ans du coup j'en ai commandé un nouveau ! Ah et l'ancien je ne me souviens plus si on peut le mettre au compost ? Oui, oui, je le ferai dès que je l'aurai changé.

Non, aujourd'hui, on a plutôt des conversations qui ressemblent à : Olivier, le processeur de l'ordinateur a lâché. Oui, 5 ans c'est déjà énorme. Bon, je vais commander un nouvel ordinateur, car de toute façon ils ne font plus de processeurs pour ce modèle de cartes mères et en plus le système d'exploitation ne peut pas être mis à jour, car la nouvelle version n'est pas compatible avec ce matériel obsolète. Ah et l'ancien qu'est-ce qu'on en fait ? On va l'emmener à la déchetterie parce que le site là il ne me propose pas la reprise de mon ancien matériel…

Même si la prise de conscience est réelle, il est très probable que l'on continue sur notre lancée et qu'on ne modifie pas nos modes de vie suffisamment. En effet, malgré le fait que pratiquement tous les pays aient, depuis 2005, signé le protocole de Kyoto [KYOTO], les émissions anthropiques mondiales de CO2 n'ont pas cessé d'augmenter [IPCC]. Allons donc voir dans le futur (pas si lointain), ce qu'il advient au moment où les métaux et les matières premières nécessaires à la fabrication de nos chers ordinateurs ne seront plus disponibles : après avoir atteint des prix astronomiques, les matières premières ne seront plus extraites - il y en aura trop peu et les prix seront trop élevés. Toute la filière de production sera sinistrée (de la mine à la vente de produits finis). En effet, il n'y aura plus de choix lorsque la matière première sera devenue si rare : il faudra faire avec l'existant ! Concrètement, cela veut dire que lorsqu'un matériel tombera en panne on ne pourra pas le remplacer par un neuf notamment à cause de son coût. Il sera probablement très difficile de le réparer en raison de la tension sur les pièces détachées d'occasion et du coût exorbitant des neuves. Cependant, de nouvelles filières de réparation, de récupération de pièces détachées et de recyclage verront le jour. Elles seront d'autant plus importantes que ce seront probablement les seules sources pour certaines matières premières. Espérons que ces filières sauront se développer de manière écologique (en n'utilisant pas de produits nocifs pour l'environnement) et responsable tout en s'implantant localement afin d'éviter autant que possible le transport des pièces.

2. Que faire ?

Que faire face à ces prévisions ? On peut les refuser et ne rien faire. On peut se dire qu'elles sont trop alarmistes et commencer à réfléchir tout en faisant quelques petits gestes. On peut se dire qu'il est temps de regarder les choses en face et agir de manière volontaire pour se donner une perspective très long terme (à plusieurs dizaines de milliers d'années par exemple). On peut arrêter totalement l'usage de la technologie pour préserver les quelques maigres réserves qui existent. Il va falloir faire un choix. Ce choix sera, à terme, nécessairement un choix de société. En ce qui me concerne, il ne m'est pas possible de ne plus tenir compte de ce que je sais et il est très improbable que je me passe de toute technologie. Il me semble que nous devons agir pour donner des perspectives aux générations futures. Très bien, mais alors quels sont nos leviers d'actions ?

2.1 Le matériel

En tant que clients nous devons privilégier la réparation. Si cela n'est pas possible, il faudra s'astreindre à chercher un matériel de remplacement d'occasion. Il ne faut considérer l'achat à neuf qu'en dernier recours. Quoi qu'il en soit, il convient de choisir avec minutie les articles que l'on souhaite acheter de manière à pouvoir les faire réparer s'ils tombent en panne. Cela veut dire concrètement qu'il faut revoir nos critères d'achat : on n'achète plus rien qui n'ait pas un indice de réparabilité d'au moins 9 sur 10 [IFIXIT]. On plébiscite systématiquement les garanties les plus longues et on achète les produits qui donnent un temps de disponibilité des pièces détachées le plus important [RÉPARABILITÉ]. On privilégie quand il existe le matériel ouvert et on préférera les entreprises qui ont des contrats sociaux et moraux avec leurs fournisseurs. Sur ce dernier point, en ce qui concerne les téléphones portables, l'entreprise Fairphone montre la voie.

Quand c'est possible, on évite les fournisseurs connus pour faire de l'obsolescence programmée. Sur ce point et en ce concerne l'informatique j'ai en tête les systèmes d'exploitation Android et Windows notamment dont les mises à jour majeures ne sont plus possibles sur de vieux systèmes pourtant toujours fonctionnels. Cela vous incite, voire vous oblige, à changer votre matériel alors même qu'il est toujours en état de fonctionnement ! Sur ce dernier point, la société Fairphone est également en train de changer la donne [FAIRPHONE] en ayant porté la version 9 d’Android sur le Fairphone 2 qui a été mis sur le marché il a plus de 5 ans.

L'idéal serait certainement que nous ne possédions pas d'ordinateurs, à moins de les utiliser vraiment très fréquemment, mais que nous les partagions. Pas si simple a priori, mais ne devrions-nous pas réinventer la société à l'aune de cette pandémie ?

Dès aujourd'hui, les concepteurs de matériels devraient faire du matériel open source, le plus modulaire possible conçu dès le départ pour le rendre réparable et résilient. Par exemple, je peux imaginer une barrette mémoire qui écarterait une puce défectueuse, mais continuerait de fonctionner en proposant une capacité moindre. La rendre réparable serait alors d'être capable de changer cette puce défectueuse sans outil spécifique (cela implique aussi d'avoir la capacité d'acheter cette pièce détachée). Dans le domaine de la recherche, en plus de l'auto-diagnostic, l'accent devrait être mis pour trouver des solutions soutenables alternatives facilitant le réemploi et un recyclage complet minimisant la dépense énergétique supplémentaire nécessaire à cela.

2.2 L’énergie

Je ne m'intéresse pas ici à la production d'énergie, mais à sa consommation. Notre mode de vie, pour rester soutenable, doit tendre vers une réduction de la consommation. Les ordinateurs d'aujourd'hui qui consomment le moins sont nos smartphones. Les progrès en seulement 40 ans de ce côté-là sont extraordinaires. En effet, aujourd'hui, les derniers smartphones ont une capacité de calcul de l'ordre du GigaFlop [FLOPS] et ils ne consomment pas plus de quelques watts-heures à plein régime. Le Cray 2 fut le deuxième super-ordinateur à dépasser cette capacité de calcul en 1985 et sa consommation était de 100 kWh. Je ne suis pas certain que de tels niveaux d'efficacité puissent encore être atteints ces prochaines quarante années. En effet, il faudra certainement trouver un équilibre entre la réparabilité, la recyclabilité et la miniaturisation qui permet des gains d'énergie. Pour rendre les futurs systèmes résilients, il faudra paradoxalement qu'ils soient plus connectés pour connaître l'état de disponibilité de l'énergie, peut-être au travers du réseau électrique, afin qu'ils puissent déterminer leur niveau de fonctionnement possible.

Les concepteurs de matériels, mais surtout de logiciels, devraient dès maintenant mettre en œuvre des stratégies pour adapter le comportement en fonction de l'énergie disponible ou de la prévision d'énergie disponible. Aujourd’hui, un ordinateur ou un smartphone savent se mettre dans un mode où l’énergie sera économisée. Toutefois, les logiciels eux, pour la plupart, n’ont pas connaissance de cette information et ne concourent pas à l’économie de l’énergie. Ils pourraient se mettre en état de veille ou de semi-léthargie pour réduire leur consommation tout en continuant à fournir un service minimal de base. La société doit se préparer à avoir différents niveaux de services et notamment des services dégradés ou interrompus.

2.3 Le logiciel

En tant que libristes on devrait ajouter dans le combat que l'on mène depuis 25 ans maintenant [APRIL] une explication sur comment les systèmes d'exploitation libres permettent l'usage d'ordinateurs anciens (mais pas obsolètes - citation d'un acteur célèbre dans un film de science-fiction [GENESIS] d'une non moins célèbre franchise). Ceux d'entre nous qui ont des connaissances sur la manière d'installer Linux ou un autre système libre sur d'anciens smartphones devraient en faire profiter le plus grand nombre afin que les anciens téléphones toujours en état de marche trouvent une seconde vie en tant que serveurs par exemple [POSTMARKETOS]. Les développeurs de logiciels libres fournissent de facto, avec le code source, le nécessaire à la réparation et à la non-obsolescence de leurs programmes. Toutefois, leur durabilité n'est pas forcément bonne. Ainsi, un logiciel libre majoritairement développé par une unique personne n'est pas durable. Il faudrait alors soit réussir à convertir quelques développeurs à sa cause ou bien contribuer à un projet similaire, mais comportant plus de contributeurs. Par ailleurs, il me semble que la machine du développeur, devrait être la plus modeste possible afin qu'il soit naturellement poussé à optimiser ses développements.

En ce qui concerne le développement et la distribution du logiciel développé, il me semble important d’éviter les langages, systèmes de compilation et de distribution qui ne tirent pas profit du système de librairies partagées qui est l’une des fondations de nos systèmes libres. En effet, certains de ces systèmes distribuent alors l’ensemble des librairies nécessaires, et ce pour chaque logiciel impliquant une très grande redondance de ces librairies et un poids bien plus élevé du logiciel.

La question des mises à jour doit également faire l’objet d’attentions particulières. Il y a deux écoles de vision les concernant qui correspondent à deux façons de concevoir la distribution des logiciels : la distribution classique qui veut qu’un logiciel sorti avec une version donnée soit maintenu pendant un certain temps avec des mises à jour de sécurité puis éventuellement des mises à jour fonctionnelles et la distribution en flux qui s’attache à permettre les mises à jour fonctionnelles plus rapidement pour limiter le nombre de versions du logiciel à maintenir. Aujourd’hui, les systèmes d’exploitation ne sont pas encore complètement dans ce dernier mode, mais cela semble arriver rapidement. Il n’est pas certain que ce dernier mode soit plus sobre que le premier, mais il nécessite peut-être des efforts supplémentaires de la part des développeurs pour assurer une compatibilité plus importante entre les versions pour permettre une continuité d’utilisation.

Pour moi, il est maintenant venu le temps d’utiliser des interfaces homme-machine nettement plus sobres. Je parle ici d'utiliser l'interface textuelle au maximum. Par exemple, il n'est nul besoin de démarrer un logiciel comme LibreOffice pour la rédaction d'un fichier texte. Pour cette tâche, vim, emacs ou encore nano suffisent. Leur empreinte énergétique est nettement moindre. Cet exemple peut se décliner pour la messagerie qu’elle soit instantanée ou non et la navigation web. Attention toutefois pour cette dernière il faut que les sites visités soient conçus pour cela et de ne pas utiliser un moteur de rendu texte qui s’ajouterait au navigateur en l’utilisant en mode non graphique pour la navigation ! En effet, c’est bien la sobriété dans l’usage que l’on vise et pas l’interface textuelle en tant que telle.

Pour aller plus loin en matière de développement logiciel vous pouvez lire le guide de l’écoconception de services numériques écrit par les designers éthiques [ECOSERVICES]. Il existe également un guide de l’écoconception numérique qui a été financé par deux acteurs publics, l’ADEME Occitanie et la Région Occitanie [GREENCONCEPT]. Ce guide a été rédigé comme un retour d’expérience d’une étude réalisée sur une période de 3 ans pendant laquelle 28 entreprises ont été accompagnées pour intégrer l’écoconception au développement de leurs services et produits numériques. L’étude montre que cet accompagnement a permis la réduction de plus de 60% en moyenne des impacts environnementaux mesurés. Je vous conseille également l’excellente série de podcasts « L’octet vert » commencée par Tristan Nitot en février 2021 [NITOT].

2.4 Le réseau

Le réseau c'est l'ensemble de l'infrastructure sur laquelle transitent nos données. Aujourd'hui, les grands acteurs investissent dans des centres de données locaux afin de mettre la donnée au plus près de l'utilisateur. Cela réduit la distance entre l'utilisateur et ses données. Pour ces grands groupes, il ne s'agit pas de réduire le débit transcontinental, mais plutôt de gagner quelques millisecondes de latence pour rendre l'expérience de l'utilisateur meilleure, notamment plus fluide.

Le Shift Project a publié un rapport en 2019 qui préconisait une nécessaire régulation des usages de la vidéo [SHIFT]. En effet, ce faisant, on limiterait le besoin de renouvellement de l'infrastructure. Si l'idée de taxer les réseaux à l'usage paraît séduisante, elle ne fait pas l'unanimité [BEYSSAC]. Le débat d'idées pour la sobriété numérique est ouvert et c'est une bonne chose. Cela va nous permettre de nous exprimer et de nous construire nos propres idées. La problématique n'est vraiment pas simple, pour preuve, dernièrement, le Shift Project a publié un rapport qui soutient un déploiement raisonné de la 5G. Cela semble être en totale contradiction avec l'idée même d'une régulation du volume des données échangées. Le principal bénéfice des équipements qui constitueraient l’infrastructure et les terminaux de la 5G pourraient être qu'ils sont moins consommateurs en énergie. Le vrai problème ce sont les quelques milliards (à l’échelle mondiale) d'équipements terminaux (nos smartphones) qu'il faudrait changer pour en bénéficier. À mon avis, on ne peut pas simplement comparer le bénéfice du gain d'énergie promis avec le coût écologique du remplacement des téléphones, il faudrait prendre en compte également le coût du démantèlement et du recyclage des antennes 3G et 4G qui seraient progressivement rendues obsolètes (alors qu'elles auraient pu continuer de fonctionner). La donne serait certainement toute autre si l'on pouvait simplement remplacer (voire reprogrammer) le module de communication des équipements, idéalement sur l’ensemble des équipements, c’est-à-dire, les stations de base et les téléphones.

Pour moi, ce n'est pas une régulation des usages de la vidéo qui va permettre de diminuer la consommation du numérique individuellement à un point tel que cela pourrait être notable dans un bilan carbone (ou d’impact environnemental). Je n'aime pas l'idée d'autant plus qu'un certain nombre de « communications réseau » que nous réalisons se font indépendamment de nous. Par exemple, mon téléphone me propose un fil d'actualité (avec une image par actualité) mis à jour régulièrement, et ce même si je n'en ai que faire et que je ne le regarde pas. Je crois plutôt en l'incitation à la création d'interfaces et de programmes économes et frugaux, en l'incitation à la formation des professionnels qui conçoivent et programment les systèmes. Il faut que cette question de la durabilité des infrastructures et des équipements qui leur sont connectés soit posée et devienne un enjeu de société.

C’est pourquoi je pense qu'il est nécessaire que nous informions le plus possible sur la problématique du numérique partout. Il a un coût écologique énorme le plus souvent occulté et très certainement totalement méconnu du grand public.

Conclusion

Il nous faut porter la question des usages du numérique auprès du plus grand nombre pour avoir un débat démocratique à la fois sur les besoins et sur les différents niveaux de service possibles et acceptables. À mon sens, il est préférable de choisir plutôt que subir même si ces choix seront par nature très difficiles. La société de demain est amenée à devenir plus complexe. Je pense que nous devons prendre en compte cette complexité dans le numérique, nous en saisir et nous mettre à l'œuvre afin de proposer plus que la sobriété numérique. Cette dernière suffira peut-être à gagner les quelques années nécessaires au développement d'un numérique nouveau, plus modulaire, durable, réparable, réutilisable et recyclable que certains appellent de leurs vœux en parlant de permacomputing [HEIKKILÄ].

Références

[CRITIQUE] Article sur le classement des matières premières critiques par l'Union Européenne, Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mati%C3%A8res_premi%C3%A8res_critiques

[INDIUM] Article Indium sur Wikipédia, « Économie ː vers une pénurie » : https://fr.wikipedia.org/wiki/Indium#%C3%89conomie_%CB%90_vers_une_p%C3%A9nurie_?

[KYOTO] Pays ayant ratifié le protocole de Kyoto : https://fr.wikipedia.org/wiki/Protocole_de_Kyoto#Pays_ayant_ratifi%C3%A9_le_protocole

[IPCC] Rapport AR5 du GIEC (2014) (p.3, graphique d) : https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/02/AR5_SYR_FINAL_SPM_fr.pdf

[MTBF] Temps moyen entre les pannes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Temps_moyen_entre_pannes

[RÉPARABILITÉ] Indice de réparabilité, Ministère de la transition écologique, https://www.ecologie.gouv.fr/indice-reparabilite

[IFIXTIT] Indice de réparabilité pour certains ordinateurs portables : https://fr.ifixit.com/laptop-repairability

[GENESIS] Article Wikipédia sur le film Terminator Genesys : https://en.wikipedia.org/wiki/Terminator_Genisys

[APRIL] Site web de l'association pour la promotion et la défense du logiciel libre : https://april.org/

[POSTMARETOS] Un système libre pour faire fonctionner les vieux téléphones : https://wiki.postmarketos.org/wiki/Main_Page

[SHIFT] Climat : L'insoutenable usage de la vidéo en ligne, résumé aux décideurs : https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2019/07/R%C3%A9sum%C3%A9-aux-d%C3%A9cideurs_FR_Linsoutenable-usage-de-la-vid%C3%A9o-en-ligne.pdf

[BEYSSAC] Pierre Beyssac, « Impact environnemental du volume de données » : https://signal.eu.org/blog/2021/03/09/limpact-environnemental-du-volume-de-donnees-une-arnaque-intellectuelle/

[FLOPS] Article Wikipédia sur l'unité FLOPS : https://fr.wikipedia.org/wiki/FLOPS

[FAIRPHONE] Agnès Crepet, « Android 9 porté pour le Fairephone 2 » : https://www.fairphone.com/fr/2021/03/25/android9-fairphone2/

[HEIKKILÄ] Ville-Matias Heikkilä, Article sur le permacomputing :
http://viznut.fi/texts-en/permacomputing.html

[ECOSERVICES] Association designers éthiques, guide d’écoconception de services numériques :
https://eco-conception.designersethiques.org/guide/

[GREENCONCEPT] Livre blanc de l’action green-concept, écoconception numérique : http://www.greenconcept-innovation.fr/wp-content/uploads/2020/02/greenconcept_21022020.pdf

[NITOT] Tristan Nitot, podcast « L’octet vert » : https://standblog.org/blog/category/podcast



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