Le bit de parité est semblable à ce brave petit soldat qui sonne l’alerte, avec ses moyens réduits et quand il le peut, pour que la cavalerie vienne s’occuper du problème. Mais cet humble bit obéit aux lois de l’information et laisse passer une erreur sur deux. Grâce aux codes Gray, configurés de façon inhabituelle, nous pourrons mieux filtrer les erreurs, sans augmenter considérablement la taille du circuit ni déployer des théories (trop) complexes.
Le thème de cet article est évidemment les codes de détection d’erreurs : c’est le premier rempart pour protéger un système. De nombreux articles dans ce magazine se sont attardés sur la signature de blocs entiers, grâce aux algorithmes tels que les checksums [1], LFSR [2] et PEAC [3]. C’est un autre domaine orthogonal que nous explorons cette fois : les bits de parité et leurs dérivés qui sont utilisés durant la transmission des données, et disparaissent une fois ces données validées.
1. Les rappels
L’article récent sur les applications de l’algorithme PEAC [3] a démontré que cette structure peut servir à la fois de checksum et de brouilleur, remplaçant ainsi deux circuits habituellement séparés dans une interface série. PEAC est une base solide, mais ses caractéristiques doivent encore être adaptées pour…
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