Bien avant l'arrivée massive des LED suffisamment puissantes pour être utilisées en extérieur avec une lisibilité acceptable, les constructeurs devaient trouver des méthodes alternatives reposant non pas sur l'émission de lumière, mais sur la réflectivité des matériaux. L'un de ces systèmes était généralement utilisé dans les transports en commun, mais en France aussi, et surtout, sur les panneaux d'affichage municipaux : les flipdots (ou flip-dots).
Peut-être vous souvenez-vous, il n'y a pas si longtemps, de systèmes d'affichage annonçant les vols dans les aéroports, avec un bruit caractéristique lors du rafraîchissement abusivement utilisé au cinéma. Ou peut-être éventuellement de ce vieux réveil-matin très américain présentant l'heure sous la forme de petites plaquettes fixées sur un axe rotatif, basculant au gré des minutes et des heures. Les afficheurs « flipdots » [1] sont des cousins de ces systèmes avec une structure plus... « pixeleuse » (« pixelesque » ?).
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