La remise au Premier ministre du rapport Bothorel sur la politique publique de la donnée, des algorithmes et des codes sources permet de procéder à un état des lieux de l’open data en France. De quoi parle-t-on quand on parle d’open data ? Quels sont les critères et les formats ? Comment une structure peut-elle se lancer dans l’open data ?
L’open data représente un pan de la nouvelle économie, que certains qualifient de mine d’or, en fonction des domaines. Dans le contexte de l’épidémie de COVID-19, il est instamment demandé que les résultats de la vaccination soient disponibles en open data. En matière immobilière, cela peut être un véritable outil de support pour un achat, car le croisement de différentes données permet d’obtenir une expertise extrêmement fine du logement, de sa valeur, de son emplacement et donc de sa qualité de vie. De quoi parle-t-on précisément quand on évoque l’open data ?
1. Open data : les critères
Lorsque l’on parle d’open data, on parle évidemment de données, mais si on se réfère à la définition juridique, « représentation d’une information sous une forme conventionnelle destinée à faciliter son traitement », on est face à une définition beaucoup plus large qui ajoute le code source d’une application, un algorithme ou encore une...
- Accédez à tous les contenus de Connect en illimité
- Découvrez des listes de lecture et des contenus Premium
- Consultez les nouveaux articles en avant-première