Pendant longtemps, je me suis amusé à compiler des noyaux Linux afin de paramétrer mes ordinateurs avec les options correspondantes au matériel les composant. Par la suite, j’ai découvert la possibilité d’optimiser encore plus le cœur de mes systèmes GNU/Linux avec les fonctionnalités dites « temps réel », notamment pour faire tourner des logiciels audio avec le serveur de son Jack.
La latence, telle que définie dans le domaine de l’informatique [1], est le délai de transmission d’une communication, soit le temps de réponse lors de l’envoi d’une commande. Il est aisé de comprendre que ce temps de réponse doit idéalement être le plus court possible, afin d’avoir un système très réactif. Depuis les versions 2.6 du noyau Linux, des fonctionnalités de basse latence ont été intégrées, c’est ce qu’on appelait le kernel Low Latency Desktop.
Encore plus performant que la basse latence, il existe la notion de temps réel [2] (Real Time en anglais, raccourci en RT). Ceci définit un système pour lequel la bonne exécution de la tâche est tout aussi importante que le temps dans lequel elle sera réalisée. Les applications sont nombreuses, dans la finance pour passer les ordres de bourse le plus rapidement possible, mais aussi les systèmes embarqués sur les bateaux de courses, les équipements militaires ou encore les systèmes mis en...
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