Sécuriser votre système de noms de domaine

Magazine
Marque
SysOps Pratique
Numéro
70
Mois de parution
mars 2012
Spécialité(s)


Résumé
Une question qui se pose, pourquoi sécuriser un serveur DNS alors qu'il sert uniquement à répondre aux requêtes des revolvers clients ? La réponse est évidente : il est nécessaire de le sécuriser car il dévoile de nombreuses informations sur votre cuisine interne. En effet, comme déjà vu dans la première partie de cet article (voir Linux Pratique n°69), des utilitaires permettent d'interroger un serveur DNS et donc de deviner l’adresse IP de votre serveur web, de votre serveur de messagerie ou l'adresse d'un hôte quelconque sur votre réseau.

Mais les risques sont bien plus élevés que cela, les attaques que peut subir un serveur de noms sont de plus en plus fréquentes ; le risque de mettre votre serveur de noms dans un état de déni de service peut engendrer une perturbation, voire un arrêt de la majorité de vos services se basant essentiellement sur le serveur DNS.

Dans cette deuxième partie, nous commencerons par aborder les quelques attaques que peut subir un serveur de noms, puis les mesures à prendre pour le sécuriser en se basant sur deux techniques différentes : la restriction des requêtes client et du transfert de zones, ainsi que la signature des transactions entre serveur maître et serveur esclave.

1. Les attaques DNS

Comme la plupart des services réseau, le serveur de noms est vulnérable à des attaques ; nous nous focaliserons sur deux d'entre elles : le DNS Spoofing et le DNS cache poisoning.

1.1 Le DNS Spoofing

Si une machine A veut…

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