Lorsque l'on travaille avec des données, il ne suffit pas de les acquérir et de les stocker, il faut également être capable de les faire « parler ». Plus la masse d'informations augmente, plus les techniques de stockage et de traitement doivent être efficaces ; mais faut-il pour autant inventer un nouveau nom pour qualifier ces données ?
La montée en puissance des machines et des différents appareillages de recueil de données (télescopes, séquenceurs d'ADN, etc.) produit de plus en plus de données. Il a fallu s'adapter pour pouvoir les traiter efficacement, mais cela reste des données, seul le volume change. Comme bien souvent, des commerciaux sont passés par là pour vendre de la nouveauté, du rêve. Vous aviez résisté à la richesse des « innovations » du CloudTM (C) (R) ? Vous succomberez aux Big DataTM (C) (R) !
1. Naissance du terme « big data »
Le terme de « big data » n'est pas apparu du jour au lendemain. Une succession de considérations et d'événements ont conduit à l'évolution de la représentation de ce que l'on a commencé par appeler information explosion en 1941 [1]. Ce n'est qu'en 1997 que le terme « big data » est utilisé pour la première fois dans un article par Michael Cox et David Ellsworth [2] : « Visualization provides an interesting challenge for computer...
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