À chaque Gouvernement, son plan d’inclusion du numérique dans le système scolaire et comme à chaque plan, celui-ci n’est pas exempt de raccourcis et d’approximations, notamment fiscales et budgétaires, qui risquent de mettre un coup d’arrêt net à des propositions pour le moins fantaisistes (tablettes pour les élèves et les enseignants, plate-forme de partage de contenus pédagogiques, etc.).
Le 7 mai 2015 avait lieu à la Maison de la Chimie à Paris la journée de restitution de la concertation sur le numérique pour l’éducation [1]. En parallèle de la très controversée réforme des programmes du collège, la ministre de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche souhaite engager une autre réforme, celle de l’école numérique. Cette réforme s’inscrit dans un plan beaucoup plus global, celui de la nouvelle France Industrielle [2] – qui n’est pas sans rappeler le rapport Ortoli de 1966, plus connu sous la...
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