Dans ma quête de « désinformatisation » [1], après avoir touché le fond en jouant avec des relais [2] (et sans en être remonté encore), j'ai sauté l'étape thermoïonique pour m'intéresser aux premiers transistors. Je me posais surtout cette question bête : comment nos aïeux ont-ils bien pu se débrouiller avec une technologie si capricieuse ?
Et quand je dis « capricieuse », je suis généreux, car comment qualifier poliment un composant dont les caractéristiques changent significativement durant leurs mesures, rien que par la chaleur des doigts qui tiennent les pattes, ou simplement l'échauffement minime dû au courant qu'ils commutent ? Ce n’est pas un thermistor que je veux mais bien un transistor.
Encore une fois, il s'agit bien d'une saine curiosité pour combler un manque culturel et technique, et non d'un fétichisme quelconque qui partirait d'une croyance que « le germanium, c'est mieux ». Et puis me pencher sur les limitations des relais m'a bien fait découvrir les ABCE (Arbres Binaires à Commande Équilibrée [3]), alors qui sait ce qui pourrait émerger de l’exploration d'une autre technologie surannée et exotique...
Je sais pertinemment que les composants au silicium surclassent largement leurs prédécesseurs en termes de bruit, de courants de fuite, de stabilité en température, de...
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